Analyse des besoins de formation dans le secteur muséal
En janvier dernier, la SMQ a entamé un vaste processus de consultation dans le cadre d’une étude macrosectorielle visant l’actualisation des besoins de formation continue en muséologie. Tout d’abord, des groupes de discussion ont réuni des professionnels en gestion des collections, mise en exposition, direction de musée et communications — marketing. Ces rencontres ont permis de préciser les enjeux de l’heure et de dresser un premier portrait des attentes sur le plan de l’offre de formation de la SMQ. Par la suite, un sondage en ligne a été élaboré et diffusé auprès de l’ensemble des membres et des participants à nos formations au cours des dernières années. Nous avons reçu 225 réponses. La marge d’erreur est de 5,39 % et le niveau de confiance atteint 95 %, ce qui permet de conclure à la représentativité statistique de l’échantillon.
De façon générale, la demande pour des formations dans chacune des fonctions muséales est élevée. Toutefois, les thématiques les plus recherchées sont liées au domaine des communications et du marketing. L’analyse des résultats révèle une tendance de plus en plus marquée qui peut se résumer ainsi : les travailleurs du réseau muséal assument des responsabilités reliées à de multiples fonctions, tout en devant conserver des connaissances de pointe dans leur champ d’expertise principal. Cette tendance, déjà observée en 2012 lors du dernier diagnostic réalisé par la SMQ, s’est accentuée depuis cinq ans.
L’augmentation de l’accès aux formations en région ainsi que la diffusion en ligne des activités ont été largement demandées. Pour répondre à ces attentes, la SMQ a l’intention, dans les prochaines années, de diversifier les formats de ses activités de développement professionnel et d’actualiser son modèle de formation à l’aide des technologies Web. D’ailleurs, les répondants ont confirmé leur intérêt pour l’accès en ligne aux guides et aux outils spécialisés en muséologie développés par la SMQ.
Grâce à ce projet, la SMQ connaît mieux les compétences prioritaires que doivent développer aujourd’hui les travailleurs en muséologie. Elle sera ainsi en mesure de proposer des formations mieux adaptées aux besoins actuels, autant sur le plan du contenu que sur celui de la forme des activités.
Pour réaliser cette étude, Marie-Blanche Fourcade a agi comme chargée de projet et les services de Line Côté, de la firme RH Conseil, ont été retenus. Ce projet a été rendu possible grâce à une subvention de la Commission des partenaires du marché du travail du Québec et à l’appui de Compétence Culture.