En ces temps de pandémie, nous vivons tous et toutes des défis considérables sur les plans humain, sanitaire, professionnel et psychologique. Alors que les institutions muséales ont dû, pour des raisons évidentes, fermer leurs portes depuis une semaine déjà, elles redoublent d’agilité pour trouver des solutions et imaginer de nouvelles manières, entre autres, de communiquer virtuellement avec leurs publics.

La Société des musées du Québec (SMQ) tient à affirmer sa solidarité avec l’ensemble du milieu muséal qui traverse une période si difficile et avec tous les acteurs qui vivent des moments de grande précarité. En tant que présidente, je tiens à féliciter la communauté muséale pour le travail accompli en cette première semaine de fermeture et réitère le soutien de la SMQ tout au long de la crise. Notre équipe est en poste en télétravail afin de maintenir nos services, notamment le traitement de l’information pour vous aider à y voir plus clair. Je vous invite d’ailleurs à suivre les actualités dans l’Espace professionnel de notre site Web.

D’autre part, nous restons en contact avec nos partenaires gouvernementaux pour faire valoir la réalité des institutions muséales et de leurs travailleuses et travailleurs. Nous collaborons avec les différentes instances pour que des mesures de compensation soient mises en place promptement. Mais force est de constater que les précisions tardent à venir. Alors que la fermeture des écoles est maintenant confirmée jusqu’au 1^er mai, le besoin de réponses claires de la part du ministère de la Culture et des Communications (MCC) devient de plus en plus pressant. Nous sommes très conscients que personne ne peut prétendre connaître la date où les musées pourront rouvrir leurs portes, mais il faut éviter que l’incertitude ne compromette la reprise des activités.  

Par ailleurs, la SMQ travaille sur un questionnaire qui lui permettra de documenter les impacts, notamment en recueillant des données sur les ressources humaines et financières nécessaires pour évaluer les impacts spécifiques au milieu muséal.

En tant qu’acteurs culturels, économiques, sociaux et touristiques, nous avons su faire preuve, à maintes reprises, de résilience et l’année 2020 nous en exigera beaucoup. L’heure est donc à la réflexion sur l’après-crise et au rôle que nous serons appelés à jouer auprès de nos publics.

En terminant, nous suivons de près l’évolution de cette crise de santé publique qui bouleverse nos conditions de vie et nous invite à la solidarité.

À tous et toutes, je souhaite bon courage pour la suite!

Michelle Bélanger