Les compressions budgétaires : les musées ne sont pas épargnés
La Société des musées québécois, tout comme le regroupement du milieu culturel auquel elle participe, est déçu de constater qu’avec le premier exercice budgétaire libéral, la culture accuse un recul.
Si les milieux du cinéma et du multimédia sont les plus touchés, certaines des plus grandes institutions muséales du Québec sont durement affectées. Par exemple, le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée national des beaux-arts du Québec voient leur budget de fonctionnement réduit de 1 à 2 millions. Le Musée de la civilisation est également touché avec une coupure de 491 000 $.
En ce qui concerne les 15 M $ qui sont répartis chaque année dans les autres institutions du réseau qui sont soutenues au fonctionnement, cette somme semble demeurer intacte. Voilà une mince consolation si on se rappelle que la démonstration du sous-financement des musées québécois a été faite dès la mise en place de la politique muséale.
Alors que durant les trois premières années de son application le réseau avait bénéficié, au total, de 32,1 M $ en crédits supplémentaires non récurrents, aucune somme n’est prévue à cette fin au budget. Nous accusons donc un recul de 10,7 M $, tenant compte de la moyenne des crédits additionnels obtenus lors des trois dernières années auxquels s’ajoutent les coupures mentionnées plus haut.
Tel que l’a démontré la formation spontanée du regroupement du milieu culturel, la solidarité sera essentielle lors de cette année qui s’annonce difficile.
Pour plus de détails sur la position et la composition du regroupement, cliquez ici pour télécharger le communiqué émis par le regroupement.
Carl Johnson, président de la Société des musées québécois