Muséologies – Les cahiers d’études supérieures, vol. 2, no.1 - IMPRIMÉ
Muséologies – Les cahiers d’études supérieures, vol. 2, no.1, automne 2017. Montréal : Association Québécoise de Promotion des Recherches Étudiantes en Muséologie (AQPREM). ISBN : 1718-5181
Le troisième numéro du deuxième volume de la revue Muséologies – Les cahiers d’études supérieures vient de paraître. Comportant des articles, des entrevues avec des acteurs importants de la muséologie et le suivi d’évènements incontournables, cette revue souhaite contribuer à la création d’une synergie entre les milieux universitaire et muséal.
Dans l’article «Délibérer ou innover pour se réinventer : politiques des sciences et transformation des discours et projets institutionnels des centres de science et musées de la nature au Canada et en Ontario», Jonathan Paquette propose une mise au point de la situation actuelle des choix institutionnels quant aux politiques et aux discours des musées et centres de science.
Alessandra Mariani a écrit l’article «L’immersion sensible : une autre façon de transmettre les contenus?» où elle aborde l’utilisation de l’immersion dans l’élaboration des concepts d’exposition dans les musées de science. Si ce procédé aide le visiteur dans son interprétation, il complique le travail des concepteurs qui doivent être de plus en plus innovants.
La contribution de Cindy Veilleux s’intitule «La conservation des œuvres à composante technologique». Pluridisciplinarité, avancées technologiques et utilisation de nouveaux médias par les artistes en art contemporain secouent les fondements même de la conservation curative et préventive. Ces changements demandent aux musées l’adoption de nouvelles politiques culturelles mieux adaptées à la réalité d’aujourd’hui. L’auteure s’interroge ainsi sur le potentiel d’une méthodologie combinant un questionnaire de conservation et un entretien avec l’artiste, vu comme un acteur déterminant au cœur du processus.
Lydia Bhérer-Vidal propose «Collections universitaires dormantes. Projection pour une renaissance». Bien que riches et variées, les collections universitaires sont de nos jours rarement utilisées pour l’enseignement compte tenu de leur caractère spécialisé et de l’évolution des technologies et des nouvelles méthodes pédagogiques. Ce changement de vocation explique l’état actuel de dormance de ces collections. L’auteure questionne notamment l’avenir de ce patrimoine, en proposant des solutions pour favoriser leur emploi.
De plus, ce numéro comporte des entrevues réalisées avec Mirko Zardini, directeur du Centre Canadien d’Architecture, Philippe Dubé, directeur du LAMIC, Sylvie Lacerte, coordonnatrice de DOCAM à la Fondation Daniel Langlois pour l’art, la science et la technologie et Pierre Mayrand.
Le carnet propose une contribution de Jean-François Leclerc, directeur du Centre d’histoire de Montréal, et de Chantal Steegmuller.