Les expositions itinérantes :
guide à l'usage des gestionnaires de tournée

Les guides électroniques de la SMQ

 

5.2 L'aliénation des expositions

À la suite de sa présentation au Musée de la civilisation, Drogues, une exposition qui voyage est partie en tournée. L’unité mobile s’est rendue dans 67 villes.

À la fin de la tournée, le contenu de l’exposition a été adapté pour devenir un guide d’activités pour les intervenants jeunesse.

Musée de la civilisation

La production d’une exposition itinérante représente des coûts importants. On souhaiterait donc pouvoir réutiliser le maximum d’éléments. Hélas, le mobilier, les éléments de décor, le matériel graphique et audiovisuel, etc., peuvent être trop spécifiques ou trop usés pour pouvoir être réemployés aisément.

À moins d’avoir, dès le départ, conçu un plan de réemploi, la meilleure solution consiste généralement à démonter et à examiner les pièces, les supports, le décor, le matériel audiovisuel et multimédia et le matériel didactique et d’animation afin d’imaginer pour eux une possible seconde vie.

Une bonne planification peut cependant nous aider à effectuer l’aliénation d’une exposition dans un cadre écologique. Certaines institutions se sont dotées d'une politique d’aliénation des expositions, ce qui donne un cadre à cette procédure et balise une réflexion qui a souvent ses racines au moment de la planification du projet.

Dans certains cas, on a pu observer la vente d’expositions en fin de vie. Il s’agit le plus souvent d’expositions disposant d'un mobilier, d’interactifs ou de moyens didactiques élaborés et dont les objets peuvent être remplacés par ceux d’une collection similaire. Le don de la totalité ou d’une partie de l’exposition est également une pratique possible.

En terminant, mentionnons que les caisses d’exposition, si elles ont été conçues selon un standard susceptible de s’appliquer à d’autres expositions itinérantes, peuvent presque toujours être récupérées.

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